Les élèves de 4ème ont pu bénéficier d'une intervention d'Education affective et sexuelle, animée par Mme POINT, Mme GUARDAO et Mme PRETIN, sur les thématiques suivantes : les dangers de l'exposition des adolescents à des images à caractère pornographique, et les bienfaits et pièges des réseaux sociaux et/ou applis de rencontres.

Dans un premier temps, nous avons fixé le cadre de la séance, avec toutes les règles à respecter pour parler de tout dans un environnement sain et bienveillant. (vocabulaire correct exigé, respect du silence, confidentialité de certains propos).

Chaque élève a ensuite reçu trois cartons : un vert, un orange et un rouge. 
Des affirmations se sont affichées au tableau, et les élèves devaient donner leur opinion en levant l'un des cartons. ( Vert = tout à fait d'accord. Orange = Je ne sais pas, je suis partagé(e). Rouge = Je ne suis pas d'accord).

Plusieurs affirmations : 

• Le porno est un bon moyen pour apprendre comment on fait l'amour.
• Le porno, ça peut faire peur aux filles et aux garçons. 
• Pour rester avec mon copain / ma copine, je dois faire ce qu'il / elle veut.
• Seuls les garçons consomment du contenu pornographique.
• Aujourd'hui, avec les applications, c'est plus simple de trouver l'amour.
• Si mon / ma partenaire me quitte, je peux partager les photos intimes que j'ai de lui / d'elle.

Les élèves ont débattu sur des notions comme le consentement, la confiance, la légalité, la dignité, ou encore la pression sociale. 
Leur ont été présentées certaines lois qui encadrent ces thématiques.
(Exemple : discussion autour de la pratique du "revenge porn" - diffusion d'images intimes après une rupture amoureuse  - 2 ans d'emprisonnement / 60 000€ d'amende;

Ils ont également visionné plusieurs vidéos Lumni en lien avec les thématiques abordées : 
 

Pour finir, nous avons transmis aux élèvesle numéro 3018, qui est une plateforme d'écoute pour les personnes cyber-harcelées ou victimes de revenge porn. Ce numéro est gratuit, anonyme et sauve des vies.(  numéro présenté dans cette vidéo : 

Mots des rédactrices : La thématique abordée est certes délicate mais nécessaire. Les statistiques le disent, 8% des mineurs consultent du contenu pornographique quotidiennement. Après 12ans, plus de la moitié des garçons en consomment une heure chaque mois.
De plus, ils ne sont pas encore capables de distinguer le contenu auquel ils sont exposés et la réalité des relations affectives qu'ils découvriront à l'avenir. 
Ainsi il nous semble essentiel d'aborder ce sujet, avec nos / vos adolescents, et de les éduquer au consentement, au respect et à l'écoute.
Nous le rappelons ici : l'éducation à la sexualité a pour vocation de protéger les élèves pour le bon développement de leur vie affective.